Papier vs digital : le grand débat de la com
S’il y a UN sujet qui anime les discussions et agite les stratégies de communication, c’est celui-ci : papier ou digital ? Et comme pour tous grands débats, en résultent souvent beaucoup d’a priori et de malentendus. « Le papier déforeste », « les encres polluent », « le numérique est énergivore », voilà des affirmations que vous avez sans doute déjà pu entendre. Le souci, c’est que toutes sont justes. Alors comment prendre la bonne décision ? Comment réellement avoir une communication efficace sans détruire les ressources de la planète ? Y a-t-il une alternative possible pour régler une bonne fois pour toute cette question ? On a voulu les comparer et les analyser afin d’y voir un peu plus clair 🙂
Papier vs digital : le comparatif
Ces deux options qui s’offrent à nous pour communiquer ont des avantages, et des inconvénients. Prenons quelques exemples.
Digital
✅ Accessible à tous.tes
✅ Gratuit (le plus souvent)
✅ Rapide et modifiable facilement
✅ Rayonnement à grande échelle
✅ Ciblage plus précis
❌ Qualité des informations
❌ Déficit de mémorisation
❌ Infobésité (noyé dans la masse)
❌ Stockage des données/surconsommation d’énergie
❌ Dépendance aux algorithmes mouvants
Papier
✅ Information réputée plus fiable (confiance)
✅ Meilleur effet de mémorisation
✅ Plus longue utilisation
✅ Plus facile pour se démarquer
✅ Permet une meilleure identification de la structure
❌ Nécessite un coût de création, de production et de diffusion
❌ Produit des déchets
❌ Consomme des ressources (eau, énergies, etc.)
❌ Moins de possibilité d’analyse des retombées
Si ce n’est là qu’un échantillon des comparaisons possibles entre papier et digital, il n’en reste pas moins que l’on remarque bien vite qu’il est difficile de déterminer l’option la plus vertueuse pour l’environnement.
L’éco-conception graphique : la grande médiatrice
Avec ces avantages et inconvénients dans les deux camps, nous voilà bien avancé.e.s ! Mais ce qui est certain, c’est que ni le papier, ni le digital ne prévaut sur l’autre. Tous deux ont des qualités autant que des défauts. Alors, que fait-on ?
Comme pour beaucoup de sujets, tout est une question d’équilibre. Et c’est là que l’éco-conception graphique peut intervenir comme grande médiatrice. L’éco-conception graphique ne règlera jamais le problème de pollution ou de consommation des ressources. Toutefois, par une approche stratégique préalable et par une création graphique adaptée, elle permet de mieux évaluer les besoins et de réduire l’impact des outils de communication. Pour cela, il y a des questions clés à se poser pour chaque nouveau projet :
Pourquoi je veux créer ce support ? Quelle sera sa diffusion ? Quelles sont les informations que je veux transmettre ? L’information diffusée est-elle ponctuelle (pour un événement, à une date bien précise, ou pour une opération flash) ou pérenne (valable pour plusieurs mois voire plusieurs années) ? Aurais-je besoin de mettre à jour le support régulièrement ? Quels sont mes objectifs à la suite de cette action de communication ?
Et maintenant, comment passer à l’action ?
Depuis 6 ans, j’accompagne collectivités et entreprises dans l’amélioration de leurs supports de communication afin de réduire leur impact environnemental. Je travaille en particulier avec des structures publiques et touristiques, qui sont à mon sens pionnières en matière d’éco-conception ! Et comme j’ai à coeur que ces pratiques deviennent des habitudes pour chacun.e, le Studio met à votre disposition des ressources gratuites pour comprendre comment fonctionne concrètement l’éco-conception graphique et comment l’intégrer à sa stratégie. D’ailleurs, je vous donne rendez-vous en septembre avec une belle surprise ! Le 10 septembre prochain, un livre blanc spécifiquement dédié à l’éco-conception sera disponible !